LES MEILLEURS CIRCUITS DE VENTE DE PRODUITS VIVRIERS

LA PROBLÉMATIQUE DE LA COMMERCIALISATION DES PRODUITS VIVRIERSEN COTE D'IVOIRE SE POSE DEPUIS BELLES LURETTES. GRAND PAYS PRODUCTEUR DE VIVRIERS' CES DENRÉES ONT DU MAL A ATTEINDRE LES CONSOMMATEURS MAJORITAIREMENT EN VILLES. L'UN DES CIRCUITS EST ANIME PAR LES COOPÉRATIVES DE COMMERCIALISATION OU DE Façon INDIVIDUELLE ( BORD CHAMP)n PAR DES AGRICULTEURS EN QUÊTE DE REVENUS PLUS ATTRAYANTS.  CE CIRCUIT DIRECT DE COMMERCIALISATION EST UN SYSTÈME PAR LEQUEL LE PRODUCTEUR VEND DIRECTEMENT   AU CONSOMMATEUR. IL Y A AUSSI LE SYSTÈME QUI CONSISTE A CEDERV SON PRODUIT SUR LE MARCHE AUX DETAILLANTS VENDEURS. LE CIRCUIT INDIRECT, EST LUI AUSSI UN CIRCUIT D3E COMMERCIALISATION QUI FAIT INTERVENIR UN NOMBRE IMPORTANT D’INTERMÉDIAIRES. IL S'AGIT DE PRODUCTEURS, DE GROSSISTES, DE DEMI-GROSSISTES, DE DÉTAILLANTS. A CE SYSTÈME S'AJOUTE.LE CIRCUIT QUI S'ORGANISE CENTRALEMENT DANS UN RAYON EXCENTRANT PAS 50 KM .ET QUI CONCERNE LES BANANES, FRUITS, LÉGUMES, GRAINES ET HUILE DE PALME, IGNAME, MAIS , SOJA, RIZ ETC....

LES GROSSISTES TRADITIONNELS
LES GROSSISTES TRADITIONNELS SUR LES MARCHES SONT GÉNÉRALEMENT D'ORIGINE MALIENNE. ILS ONT SOUVENT DES LIENS FAMILIAUX ENTRE EUX ET DONNE FACILEMENT DES PRÊTS INFORMELS AUX MEMBRES DE LA  FAMILLE. LA CONCURRENCE ENTRE EUX EST MINIME. ILS PRÉFÈRENT SE PROTÉGER ENTRE EUX  AU LIEU DE SE LANCER DANS UN COMBAT CONCURRENTIEL. DANS CE SECTEUR, LES ARRANGEMENTS DE PRIX SONT FRÉQUENTS. ON PEUT PARLER D'OLIGOPOLE AYANT LES CARACTÈRES D'UN CARTEL. TOUTEFOIS CE COMMERCE  DE GROS EST ENTRAVE PAR LEZ BARRIÈRES TELLES QUE L'ACHEMINEMENT DES PRODUITS ( IGNAME, OIGNONS, POMME DE TERRE, BŒUFS ...)

LES FEMMES GROSSISTES-COLLECTEURS, UN AVANTAGE
ELLES SONT PRESQUE TOUTES DE NATIONALITÉ IVOIRIENNE MAJORITAIREMENT DE L'ETHNIE GOURO, SOUVENT PROPRIÉTAIRES DE CAMIONS DE 5 TONNES. ELLES SONT TRÈS BIEN ORGANISÉES ET MONOPOLISENT JUSQU’À PRÉSENT LE CIRCUIT DE CERTAINES PRODUCTIONS ( BANANES, RIZ, TOMATES, PIMENTS, POIVRES...). L'ACHAT SE FAIT DIRECTEMENT AU CHAMP APRÈS UNE DISCUSSION AVEC LE PAYSAN SUR UN PRIX.  LA QUALITÉ JOUE UN RÔLE NON NÉGLIGEABLE. EN CAS DE PÉNURIE, CES GROSSISTES QUI SONT PARFOIS DES DÉTAILLANTES, ACHÈTENT AUSSI SUR COMMANDE POUR ASSURER LEUR APPROVISIONNEMENT. LES PRINCIPAUX PROBLÈMES SONT LES PERTES DURANT LE TRANSPORT, LES PERTES PAR MANQUE DE MOYENS DE TRANSPORT ET LES PROBLÈMES D’ÉCOULEMENT EN PERIODE D'ABONDANCE. ELLES VENDENT PARFOIS AUX DEMI-GROSSISTES ET DIRECTEMENT AUX DÉTAILLANTES.. CE SONT DES FEMMES QUI SONT INITIATRICE DES MARCHES GOUROS QUI ONT ÉTÉ IMPLANTES DANS PLUSIEURS QUARTIERS D'ABIDJAN ET QUI SONT DEVENUS DE VÉRITABLES CIRCUITS D’ÉCOULEMENT ET D'APPROVISONNEMENT EN PRODUITS VIVRIERS.

LES STRUCTURES ÉTATIQUES
L'OCPV. L'OFFICE D'aide a al commercialisation des produits vivriers EST CENSÉ APPORTER UNE ASSISTANCE AUX OPÉRATEURS DANS LE DOMAINE DE LA FORMATION, DE LA RECHERCHE DE DÉBOUCHÉS, AFIN DE CRÉER DES CONDITIONS FAVORABLES A L'EXPANSION DE LA COMMERCIALISATION DES PRODUITS VIVRIERS.. MALHEUREUSEMENT DANS LA PRATIQUE, CETTE STRUCTURE S'EST ILLUSTRÉE PAR LE RACKET SUR LES ROUTES, LES EMPÊCHEMENTS DE TOUS GENRES AU POINT QUE LE MINISTÈRE DU COMMERCE A MIS DE L'ORDRE EN SUSPENDANT LES PRÉLÈVEMENTS DE CET ORGANISME.

UNE NOUVELLE COMPÉTITION POUR LE SALUT DU PRODUCTEUR
A PRÉSENT DES CERTAINES RÉGIONS DU PAYS, A BOUAKE NOTAMMENT, LE CIRCUIT DE COMMERCIALISATION DES PRODUITS VIVRIERS EST MARQUÉE PAR LA PRÉSENCE DE PAYSANS-GROSSISTES QUI SONT EN FORTE COMPÉTITION AVEC LES GROSSISTES TRADITIONNELS. CES DERNIERS AYANT RÉGULIÈREMENT DES PROBLÈMES DE RAVITAILLEMENT
 LES AGRICULTEURS ONT TENDANCE A ÉCOULER LEURS PRODUITS CHEZ LES PAYSANS-GROSSISTES QUI VIENNENT GÉNÉRALEMENT DU MÊME VILLAGE QU'EUX OU QU'ILS CONNAISSENT. .  MIEUX INFORMES SUR LES STOCKS, ILS PAIENT UN PRIS PLUS ÉLEVÉ. UNE SITUATION QUI FAIT QUE LES  GROSSISTES TRADITIONNELS N'ARRIVENT PLUS A GAGNER UNE MARGE BÉNÉFICIAIRE  SUFFISANTE POUR REMPLIR LEURS ENGAGEMENT D'ACHEMINEMENT DE DENRÉES A ABIDJAN. CES GROSSISTES PERMANENTS SE SONT ORGANISES POUR AVOIR DS MARCHES A ABIDJAN ET CEUX DES AUTRES VILLES ET DES PAYS VOISINS ONT OBLIGES LES TRADITIONALISTES A PAYES A DES PRIX MEILLEURS AUJOURD'HUI DU FAIT DE LA CONCURRENCE. LES PRODUCTEURS QUI ARRIVENT A EXPÉDIER LEURS PRODUITS A ABIDJAN OBTIENNENT LE MÊME PRIX QU'UN GROSSISTE. DE PLUS EN PLUS, ILS O?T DÉJÀ UNE BONNE CONNAISSANCE DES PRIX PRATIQUES A ABIDJAN ET QUELQUES FOIS D'UN ACHETEUR GROSSISTE. LE MEILLEUR CIRCUIT EST DONC DÉTENU PAR LE PRODUCTEUR LUI-MÊME. IL LUI SUFFIT DE S'ATTACHER DES CORRESPONDANTS SUR LES DIFFÉRENTS MARCHES D'ABIDJAN NOTAMMENT A ADJAME ( MARCHE GOUR) COCODY ( COCOVICO) YOPOUGON  ( SIPOREX ) . CE CONTACT S’ÉTABLIT TOUT SIMPLEMENT PAR TÉLÉPHONE.

LE CONSOMMATEUR URBAIN POSE UN SOUCI
LES FILIÈRES DE LÉGUMES SE TROUVENT TOUJOURS PRESQUE DANS LE SECTEUR INFORMEL, AVEC DES COLPORTEURS ET DES DÉTAILLANTS. LE CONSOMMATEUR FAIT SES ACHATS CAQUE JOUR OU CHAQUE 2 JOURS. LA CONSOMMATION DES LÉGUMES EST DOMINE PAR LES LÉGUMES TRADITIONNELS AFRICAINS: LES LEGUMES-FEUILLES ( AMARANTE, BILOLO, ÉPINARDS, FEUILLES DE MANIOC, DE PATATES DOUCES) LES TOMATES LOCALES ET L'OIGNON. LA MAJORITÉ DE LA POPULATION URBAINE N’ACHÈTE QU'UN ASSORTIMENT LIMITE DE LÉGUMES ET DE LEGUMES-FEUILLES, PILI-PILI, TOMATE( EN BOITES) , ÉTANT DONNE SON POUVOIR D'ACHAT, LA MÉNAGÈRE PRÉFÈRE ACHETER LES FRUITS ET LES LÉGUMES MES MOINS CHERS DÉLIVRÉS AVEC LE MINIMUM DE SERVICES SUPPLÉMENTAIRES ( UNE VALEUR AJOUTÉE LIMITÉE, UN MINIMUM DE INDUSTRIALISATION...) ELLE N'EST PAS PRÊTE A PAYER LA QUALITÉ SUPÉRIEURE OU DE4S SERVICES COMPLÉMENTAIRES. LA MAJORITÉ DE LA POPULATION N'A PAS DES MOYENS DE CONSERVATION A LA MAISON POUR LES PRODUITS PÉRISSABLES. ELLE ACHÈTE JOURNELLEMENT DES LÉGUMES AU MARCHE DU QUARTIER, EN PETITES QUANTITÉS. CE QUI POSE UN PROBLÈME DE CONSERVATION POUR LE GROSSISTE QUI DOIT ÊTRE PRÉSENT CONSTAMMENT AVEC SON PRODUIT. CE QUI IMPLIQUE UN NOMBRE IMPORTANT DE VENTE, UN SERVICE OFFERT PAR LE SECTEUR INFORMEL DU MARCHE. LES DÉBOUCHÉS DES LÉGUMES TELS QUE LA POMME DE TERRE, LE CHOU, LE POIREAU, LA CIBOULE, LE CÉLERI... SONT ACTUELLEMENT LIMITES EN MATIÈRE D’HABITUDES ALIMENTAIRES DE LA POPULATION BIEN QUE POUR LES GRANDES VILLES IL S'AGISSE D'UN NOMBRE CONSIDÉRABLE DE CONSOMMATEUR. IL Y A UNE DEMANDE CONSIDÉRABLE DE LA PART DES IVOIRIENS AISES, DES HÔTELS ET RESTAURANTS DE LUXE ET DES EXPATRIES. CES PRODUITS SONT ACTUELLEMENT HORS DE PORTÉE D'UNE GRANDE PARTIE DES CONSOMMATEURS.