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mardi 27 juin 2023

Quand les fonds d'investissement s'intéressent aux cryptos

Deux nouvelles attaques contre Bitcoin. Alors que BlackRock déposait une demande d’ETF Bitcoin auprès de la Security and Exchange Commission américaine le 15 juin, les gestionnaires d’actifs semblent suivre le géant de l’investissement en demandant à leur tour une demande auprès de la SEC pour un ETF Bitcoin Spot. 3 DEMANDES D’ETF BITCOIN SPOT EN QUELQUES JOURS Dans les détails, ce ne sont donc pas un, mais deux gestionnaires d’investissement qui se sont vus faire la demande auprès de la SEC. D’un côté, nous avons WisdomTree, qui n’en est pas à ses premiers coups d’essai avec la SEC, et qui a déjà essuyé un refus d’ETF en octobre dernier. De l’autre côté, nous avons également Invesco hier, qui a fourni le formulaire de demande auprès du régulateur, soulignant la nécessité de proposer Bitcoin (BTC) en tant qu’investissement de qualité comparé aux « véhicules offshore peu réglementés ». Cela fait donc 3 demandes d’ETF Bitcoin Spot en quelques jours confirmant que la concurrence sera rude sur ce marché en plein développement. De quoi montrer l’engouement existant des institutionnels pour les cryptomonnaies et alimenter la guerre anti crypto qui fait rage aux États-Unis. Affaire à suivre sur le Journal du Coin. Source : Magali, journaldune.com, 21 juin 2024

jeudi 22 juin 2023

La réplique des banques face aux monnaies numériques : 5 ans de prison aux USA pour émission et possession de stablecoins

LES STABLECOINS ILLÉGAUX AUX ÉTATS-UNIS ? JUSQU’À 5 ANS DE Maintenir l’hégémonie du dollar – Comme plusieurs autres gouvernements, les États-Unis sont rentrés en guerre ouverte contre Bitcoin (BTC) et les cryptomonnaies décentralisées. Un nouveau projet de loi qui va très prochainement être présenté devant le Congrès US pourrait sonner la fin de certains stablecoins, pas assez contrôlables. Cela, dans le but affiché de faire table rase avant l’avènement d’un potentiel dollar numérique centralisé. LES STABLECOINS DÉCENTRALISÉS, COMME LE DAI, DOIVENT MOURIR La Chambre des représentants des États-Unis va présenter ce mercredi 19 avril 2023 un texte de loi portant sur la « définition d’exigences » pour les émetteurs de stablecoins, ainsi que sur « la recherche pour un dollar numérique ». Autant le dire tout de suite, le document de 73 pages est une attaque en règle contre les projets de stablecoins décentralisés. Comme le résume Ryan Berckmans sur Twitter (@ryanberckmans), cette loi rendrait illégaux les stablecoins « non agréés » aux USA. DAI, LUSD, RAI font partie des stablecoins visés par ce texte. En cas de création ou d’émission de stablecoins hors-cadre (non agréés), les peines encourues sont une amende pouvant aller jusqu’à 1 million de dollars, et une peine de prison pouvant aller jusqu’à 5 ans. L’USDC ET L’USDT SURVIVRONT SI LEURS SOCIÉTÉS ÉMETTRICES OBÉISSENT Les émetteurs de stablecoins qui existent sous forme de sociétés privées, comme Tether pour l’USDT et Circle pour l’USDC auront la Réserve fédérale américaine (Fed) comme régulateur. Ils devront en revanche se conformer à des exigences très strictes. Parmi celles-ci figure l’obligation d’avoir des réserves de garanties en 1 pour 1 avec des actifs très limités et cadrés : Des dollars américains ; Des bons du Trésor d’une durée de 90 jours ou moins ; Les accords de rachat avec une échéance de 7 jours ou moins qui sont garantis par des bons du Trésor avec une échéance de 90 jours ou moins ; Les dépôts de réserve de la banque centrale. PLACE NETTE EST FAITE POUR LE ROI-DOLLAR VERSION NUMÉRIQUE La dernière partie de ce projet de loi est consacrée à l’étude d’un dollar numérique. Si le texte devait être adopté, il laisserait alors 6 mois au Département du Trésor et à la Réserve fédérale pour rendre un rapport sur l’impact et la faisabilité d’un billet vert numérisé sur blockchain. « Au plus tard 180 jours après la date de promulgation de la présente loi, le secrétaire au Trésor, en coordination avec les agences concernées, fournira un rapport confidentiel à la Commission des services financiers de la Chambre des représentants et à la Commission bancaire (…) du Sénat sur l’élaboration de normes internationales relatives aux monnaies numériques des banques centrales (MNBC). » Les législateurs étasuniens souhaitent notamment que le cas du yuan numérique (e-CNY) de la Chine soit étudié de près dans ce rapport. Il faut dire que le pays de Xi Jinping est très avancé en matière de MNBC, puisque des tests sont effectués en situation réelle depuis maintenant plus d’un an. Les États n’aiment définitivement pas la concurrence. Que ce soit celle de Bitcoin bien sûr, ou même celle des stablecoins pas assez obéissants et contrôlables. Source : Rémy R. Journalducoin, 19 avril 2023, 16h00

lundi 19 juin 2023

Les altcoins

Ces nombreuses alternatives à Bitcoin qui ont très rapidement vu le jour après sa création sont appelés " altcoins" ou ( shitcoins pour ceux qui les dénigrent). Au départ, il s'agissait surtout des versions modifiées qui adaptaient tel ou tel paramètre comme le délai de confirmation, la taille des blocs etc. Puis, plusieurs alternatives à la preuve de travail considérée comme coûteuses ont été proposées. Par exemple la preuve d'enjeu où la production des blocs ne dépend plus des ressources informatiques allouées au réseau mais des fonds mis en jeu par les réseaux validateurs. Très vite, de nombreux développeurs ont vu le potentiel qu'offrait un réseau décentralisé permettant de créer des entités numériques non-duplicables: actifs financiers d'un nouveau genre, certification des données, automatisation de clauses contractuelles... C'est Vitalik Buterin qui en créant Ethereum en 2013, donne corps au concept de smart contract ( contrat intelligent) et d'applications décentralisées ( dApps). Désormais, de nombreuses plateformes de dApps existent basées sur des différents langages de programmation, différentes architectures et différents cas d'usage. La vague de ICO- la levée de fonds des cryptomonnaies - a fait naître des milliers de tokens, de jetons pouvant représenter n'importe quel type d'actifs financiers et conférant à ses détenteurs des droits divers et variés. Source : Journalducoin

vendredi 16 juin 2023

Fonctionnement du bitcoin

Bitcoin est un protocole informatique, un ensemble règles que suivent tous les membres du réseau. Ces règles sont inscrits dans son code source.Et le logiciel officiel Bitcoin Core permet de se synchroniser aux règles du réseau. L'idée permettant à Bitcoin de fonctionner sans entité centrale est de maintenir une comptabilité publique et partagée entre tous ses utilisateurs. N'importe qui s'il le désire, peut mettre à jour cette comptabilité s'il dédie des ressources informatiques au réseau.Cette nouvelle forme de contribution est appelée minage. C'est l'unique moyen de créer de nouveaux bitcoins est appelée minage. C'est l'unique moyen de créer de nouveaux bitcoins et cette récompense permet d'inciter les acteurs du réseau à le sécuriser plutôt qu'à l'attaquer. Le nombre de bitcoins à 21 millions, le nombre de bitcoin décroît : Bitcoin est déflationniste sur le long terme. Le registre comptable s'appelle blockchain (chaîne de blocs).Comme son nom l'indique elle est constituée d'une succession de chaîne de blocs qui contiennent certaines transactions.Bitcoin est programmé de telle sorte qu'un nouveau bloc soit ajouté à la chaîne chaque dix minutes environ. En janvier 2023, cela représentait 7700000 blocs ou encore 445 Go de données traitées par le réseau Bitcoin sans interruption depuis la création du bloc de genèse en 2009. Le système qui permet aux mineurs d'ajouter un bloc de transaction s'appelle une preuve de travail. Il permet également de protéger la réseau : • Les mineurs collectent les transactions en attente sur le réseau mis dans un espace mémoire dédié ( mempool) •Ils choisissent alors les transactions qu'ils veulent incorporer dans leurs blocs ( généralement en fonction des frais associés) • Ils entrent tous en compétition. Ils vont trouver une solution à un problème mathématique qui dépend de plusieurs paramètres : données du bloc à miner mais aussi celles du bloc précédent.Le premier mineur a trouvé gagne une récompense : les bitcoins créés dans le bloc en question. Un attaquant devrait alors être capable de recalculer tous les blocs précédant celui qu'il veut calculer, ce qui est techniquement impossible. Ce mécanisme de preuve de travail est souvent attaqué pour son aspect énergivore, offre la meilleure protection contre les attaques dîtes byzantines. En informatique, cela signifie qu'une partie du réseau ne se comporte pas comme il le devrait.Toute cette énergie dépensée pour maintenir et sécuriser le réseau Bitcoin, lui confère en partie sa valeur. En pratique, la blockchain de Bitcoin est le registre comptable du réseau mis à jour de façon collaborative par les mineurs à travers une loterie perpétuelle. Elle est horodatée et l'enchaînement cryptographique des blocs la rend immuable ( il n'est pas possible de la modifier à posteriori). Et bien sûr elle est publique et même des observateurs extérieurs peuvent la consulter via un explorateur de blocs ( par exemple BlockCypher). Ainsi il existe une différence majeure entre bitcoin et le système financier traditionnel.Sur Bitcoin une transaction est exécutée si elle est valide ( c'est-à-dire si l'émetteur de la transaction possède les fonds qu'il souhaite envoyer).Cette transaction est alors vérifiée par l'ensemble du réseau. Dans le système bancaire actuel, les transactions ne sont pas publiques et sont validées par des entités centrales ( en l'occurrence les banques et les chambres de compensation) qui possèdent de fait un pouvoir de censure. Sur le réseau Bitcoin personne ne peut vous empêcher de recevoir et d'envoyer des fonds. C'est grâce à la cryptographie asymétrique que les nœuds du réseau peuvent déterminer si une transaction est valide. Dans le cas du bitcoin le nom asymétrique tient compte du fait qu'il y a deux clés: l'une est utilisée pour signer un message qui n'est autre que la requête de transaction de l'utilisateur :il s'agit d'une clé privée. L'autre est utilisée pour vérifier l'authenticité de la signature numérique : il s'agit d'une clé publique. Chaque adresse bitcoin dérive d'une clé publique et chaque clé publique dérive d'une clé privée. On parle donc d'asymétrie car il est possible de dériver d'une clé privée, une clé publique, il est techniquement impossible de faire l'opération en sens inverse l'algorithme qu'il utilise est unique. • Une adresse publique possède un solde: il s'agit de toutes les sommes provenant d'autres adresses vers celle-ci qui n'ont pas été encore dépensées ( on parle de UTXO Unspend Transaction Output) • Pour modifier le solde d'une adresse, l'utilisateur doit signer sa requête de transaction à l'aide de la clé privée associée à cette adresse • Grâce à la signature et à la clé privée correspondante à l'adresse dont l'utilisateur souhaite modifier le solde, l'ensemble du réseau peut vérifier que la transaction a bien été signée par la clé privée sans pour autant la connaître. Ces principes sont les bases de fonctionnement d'une blockchain.Au fur et à mesure de l'évolution de cette technologie, de nouvelles méthodes de comptabilité et de consensus distribué sont régulièrement mis au point. Celles-ci ayant été largement reprises et modifiées au fil des temps, elles diffèrent largement des chaînes de blocs initiales . Dans la pratique toutes ces opérations sont réalisées en arrière-plan via une plateforme de cryptomonnaie, un logiciel à l'interface graphique intuitive.Il en existe de nombreuses disponibles sur toutes les plateformes ( ordinateur, tablette, smartphone) et tous les systèmes d'exploitation. Source : JournalDuCoin

mardi 13 juin 2023

L'avènement des cryptomonnaies

crée en 2008 par un cyberpunk sous le nom de Satoshi Nakamoto, le Bitcoin est la première monnaie décentralisée du monde. En combinant plusieurs briques technologiques et en s'appuyant sur la cryptographie il est désormais possible d'échanger de la valeur sans passer par un intermédiaire et de tenir un registre comptable sans avoir recours à un tiers de confiance. Si le premier usage de Bitcoin est monétaire, de nombreux projets ont vu le jour et ont repris son système comptable (la blockchain) et l'utiliser au-delà du domaine financier. Les premières plateformes de smart contract - ces reseaux qui permettent d'automatiser l'exécution d'obligations contractuelles sans l'intermédiaire et de créer des applications inarrêtables. Le premier échange de bitcoin contre de la monnaie fiduciaire interviendra moins d'un an après sa création. Celui-ci a désormais une valeur de 0.001$. Souvent décrit comme une bulle, les visionnaires ayant acquis des bitcoins à bas prix sont devenus millionnaires.Les petits épargnantsont quant à ( eu pour la première fois de l'histoire ) l'opportunité de devancer Wall Street. Son prix se fixe désormais selon l'offre et la demande. Les variations peuvent s'avèrer extrêmes et donner des sueurs froides aux traders les plus aguerris. Cependant les cryptomonnaies, une formidable opportunité d'investissement comme on en voit rarement dans l'histoire. Une espérance de gains évidemment proportionnelles aux risques encourus. Source: Investir dans les cryptomonnaies, JournalduCoin