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jeudi 4 mai 2023

Les stratégies de séchage du paddy : Le séchage en 2 phase

Les paddys de riz doivent être séchés aussitôt que possible. Mais il y a plusieurs considérations de l'ordre de la post-production et de la rentabilité économique dont il faut tenir compte pour le bon choix. La stratégie de séchage suivante peut être faîte directement sur la parcelle. Le séchage en 2 phases fait allusion à la combinaison de 2 méthodes de séchage : Considérons que le séchage a pour obtenir de réduire de façon drastique le taux d'humidité des paddys pour un stockage temporaire plus sûr. Un séchage en 2 phases tient compte des différentes températures devant conduire à une réduction du taux d'humidité des paddys sans que cela n'abîme la qualité des grains de riz à décortiquer. La température doit être à 100°C dans la première phase. Après cette phase de pré-séchage, la température et taux d'humidité doit être ramené à 18% pour que la fournée puisse être stockée sur 2 semaines. Les grains de paddys doivent être transvasés dans une cuve de stockage avec des ventilateurs pour être amenés à 14% d'humidité ou moins ou exposés à température ambiante si cela est faisable. Bien que le séchage en 2 phases présentent des avantages, pour un bon contrôle des taux d'humidité, son introduction en Asie du sud-est s'est révélée par un échec complet. Cette technique n'est uniquement en usage qu'en Thaïlande dans les minoteries industrielles. Avantages Le séchage mécanique préserve le taux d'humidité nécessaire au paddys pour être bien conservés et decortiqués plus tard. La réussite d'une telle opération repose sur l'usage de petits outils mobiles. Le séchage final peut et doit être fait dans des étuves dotées de mécanismes d'aération. La faiblesse de consommation en énergie d'une telle technologie par l'augmentation périodique des températures de séchage et leur baisse pour ramener le taux d'humidité . Cette méthode peut produire des riz paddys et du riz blanchi de très bonnes qualités vu l'ondulation de température utilisé pour ramener les niveaux d'humidité des paddys de très haut à un niveau bas ou acceptable pour le décortiquage. Contraintes Les paysans qui veulent récolter et sécher simultanément en 2 phases doivent posséder deux machines Le séchage sur place n'a d'intérêt que s'il se déroule sans délai et est conservé dans une cuve déjà apprêté. Dans les pays d'Asie du sud-est cela n'est pas pour l'heure en vigueur. Si l'on a pour objectif de vendre dès que possible les paddys séchés, comme cela se fait en Asie du sud-est, une plus petite machine est plus appropriée. Des économies d'échelle avec de grosses productions à traîter est nécessaire. Cela n'est donc pas à la portée de petits exploitants ou de petites superficies. Dans les pays exposés aux délestage s, l'utilisation de tels outils se ferait à perte surtout si les machines ne sont pas équipés de mécanismes de ventilation. Source : RBK © ByNc traduit de l'anglais en français par AFROBUSINESSER

jeudi 30 mars 2023

Aspects économiques du séchage des paddys de riz

Préférer les moyens mécaniques du paddy au séchage par le biais de la chaleur du soleil permet de maintenir la qualité du riz,de pouvoir le sécher qu'il pleuve ou non ou de jour comme de nuit , augmenter la qualité du séchage, contrôler les paramètres de séchage, et réduire le coût de production. De nombreuses études se sont cependant apesanties à ne montrer que la faiblesse du séchage mécanique. Les contraintes doivent être appréhendées sous l'angle de la technologie, du savoir-faire, du système de post-production, de la gestion et de l'économie. La technologie peut être développée, les problèmes liés au savoir-faire et à la gestion peuvent être réglés à travers l'augmentation des capacités de stockage et les problèmes de post-récolte, peuvent être réglés en choisissant la technologie idoine. Cependant face aux difficultés que rencontrent le séchage mécanique, le séchage au soleil est la solution indétrônable grâce à son coût abordable. Dans tous les cas, la présence de cette solution est la raison principale du manque de succès du séchage mécanique. Ce chapitre n'est pas élaboré dans le cadre de faire une évaluation économique de cette méthode, mais plutôt pour mettre en lumière les points essentiels à prendre en considération lorsque l'on veut se lancer dans le séchage mécanique de sa récolte. 1) LES BÉNÉFICES ÉCONOMIQUES POTENTIELS DU SÉCHAGE Selon la situation prévalant et les visées de la gestion post-récolte, le séchage mécanique nous dressons un tableau de ses bénéfices. BÉNÉFICES Amélioration de la valeur commerciale du riz ( conservation de la qualité du riz paddy à décortiquer) Préserver les possibilités d'un revenu stable par la coercition des aléas climatiques Améliorer le bénéfice commercial par la fourniture de paddys à décortiquer de bonne qualité et de leurs sous-produits CONDITIONS PRÉALABLES Le marché doit pratiquer déjà une différenciation de prix entre les différentes qualités de riz pour compenser les efforts de séchage mécanique de la production Le marché doit être ouvert à une telle pratique Une réduction des paddys humides ou improductifs Possible d'acheter des paddys à sécher chez d'autres producteurs. CONTRAINTES Infime différence entre les qualités de riz déjà commercialisé Petite mise en circulation préalable de riz similiairement produit Indifférence des consommateurs face aux conditions de production Besoin de vente immédiate après récolte Grignotage des marges bénéficiaires du fait de réduction selon le volume acheté Nombre d'ouvriers limité 2) Perte de poids au séchage Lorsque le paddy est séché, le riz perd en eau. Ce qui signifie qu'après séchage il y a très peu de paddys de riz à vendre puisque sur la plupart des marchés, sa vente se fait au poids ; pour ceux vendant au volume également le manque à gagner se fait sentir. Exemple : 100 kilogrammes de paddys de riz avec un taux d'humidité de 28% perd 14% de celui-ci. Après séchage on obtient 83.7 kilogrammes de paddys. Ce qui signifie que pendant la mise en vente, le producteur devra négocier une hausse de 20% de son prix de vente pour couvrir ce manque à gagner. LE COÛT DU SÉCHAGE Des études conduites en Thaïlande et au Cambodge ont démontré que le séchage mécanique prenait 4% des coûts de production. Tous les séchoirs vendus au Vietnam coûtent moins de 5% des frais totaux de production. Les études dans les autres pays d'Asie ont montré que le coût d'acquisition des séchoirs mécaniques étaient plus élevés de 5% que la prix de vente du riz paddy. Ce qui n'encourage pas leur introduction là. Par ailleurs, dresser une liste exhaustive en terme de coût comparatif des différents systèmes de séchage puisqu'il faudra l'appréhender sous l'angle d'un business plan, qui est spécifique au pays où se déroulera l'activité. Le séchage des paddys de riz d'appréhende en terme de charge fixe constitué en amortissements, charge de réparation de l'outil, et d'imprévus et de charges variables constitués de main-d'œuvre, carburant et facture d'électricité. Selon l'objectif du passage au séchage mécanique, les charges doivent être appréciés à l'unité ou au poids sorti. Si le benchmark est fait en comparant les systèmes de séchage au séchoir électrique, par exemple avec le soleil, une comparaison des rendements de production entre chacun des systèmes est plus approprié surtout si cela se fait annuellement. L'exemple d'évaluation que nous allons vous présenter, reprend ce principe de gestion sur une tonne métrique de paddy de riz traité l'an. A) Définir des hypothèses réalistes B) Determiner les coûts variables C) Déterminer les charges fixes des intrants A) Les hypothèses Définir des hypothèses réalistes est la tâche la plus difficile dans les projections parce que cela revient à cerner l'environnement de post-production dans lequel sera utilisé la machine. Exemple d'une étude menée dans la définition d'hypothèses de post-production aux Philippines en 1994 Durée de la mise en service : 5 ans Durée du remboursement de l'emprunt : 5 ans Taux d'intérêt : 16% Capacité de production : 5 tonnes Durée du séchage : 8 heures Temps d'utilisation : 60 jours par fournée/an Taux d'humidité des paddys avant séchage : 26% Taux d'humidité des paddys après séchage : 14% Poids après séchage : 4.3 tonnes Prix du boisseau par tranche de 50 kgs : 0.50$ Prix du kilowattheure : 0.13$ Salaire : 4.17$/jour Différence de prix entre paddys mouillés et paddys séchés : 0.06$/kg (saison sèche) : 0.05 (saison pluvieuse) Réparation et maintenance : 10% de l'investissement Amortissement : 10% du coût total d'achat de la machine : Charge de travail chargement/déchargement : 01 travailleur/jour Nombre moyen de travailleur : 0.2 personne Les hypothèses sont que très souvent la sous-utilisation de l'outil du fait des marches/arrêts donnent des projections positives. C'est donc une variable critique qu'il faut chercher à comprendre. Sous-estimé l'alternative que représente le séchage au soleil pour réduire les charges de production est une erreur mortelle. Une étude économique comparative doit donc embrasser ces 2 facteurs. Celle-ci doit convaincre de l'utilité de l'usage d'une telle technologie de façon optimale pour éviter les erreurs de sous-emploi qui rendent inaccessibles les prix de vente des produits issus d'une telle activité. B) Les charges variables Les charges variables (ou coût d'exploitation) sont constitués des frais générés lorsque la machine tourne, principalement les coûts du carburant, les charges d'électricité, les frais du personnel et substantiellement les intrants consommés couramment. Les charges variables sont souvent appréhendés sous l'angle de l'usage de la machine du point de vue de l'usager, ce qui est une considération erronée. Les coûts de l'énergie. Ceux-ci sont constitués du gasoil utiliser pour faire tourner les cylindres de chauffage et dans quelques cas le moteur ou son ventilateur. L'électricité est également à ajouter dans cette rubrique. C) Les charges fixes Les charges fixes sont constitués par les investissements consentis à l'acquisition du système et tourneront autour du séchoir, des achats que cela engendrera. L'usage d'outils locaux réduira de façon significative les frais généraux. Cependant les frais d'installation seront à la hauteur de l'ambition du projet. D) Les amortissements Leur estimation est linéaire. Elle s'appuie sur la décote annuelle de la valeur d'achat mais cela n'est parfois pas réaliste puisque le séchoir gagne en valeur en fonction des services rendus. E) Les frais de réparation Un certain montant d'argent doit être bloqué et alloué à la réparation et à la maintenance de l'outil de production . Cela s'appuie sur les recommandations du service après-vente du fabricant et constitue une rubrique d'investissement. F) Le taux d'intérêt de l'investissement Il repose sur une moyenne annuelle lissée des intérêts de la dette H) Le seuil de rentabilité Le seuil de rentabilité peut être calculé par grappe par an de la façon suivante : • Le ratio coût-bénéfices Le ratio coût-bénéfices (BCR) est un ratio obtenu par la division du chiffre d'affaires brut par le montant investi plus les charges d'exploitation. Pour un investissement pertinent, le BCR doit d'être d'une grandeur plus élevée pour montrer que l'investisseur est en train d'entrer dans ses fonds. Inversement, un BCR inférieur à 1 démontre que l'investissement n'était pas aussi rentable que prévu. Rice Knowledge Bank, © BYNc traduit de l'anglais au français par AFROBUSINESSER

jeudi 3 novembre 2011

QUAND L'ARABIE SAOUDITE COLONISE LE MONDE POUR SON AUTOSUFFISANCE ALIMENTAIRE

FACE A UNE CROISSANCE DÉMOGRAPHIQUE FORTE, UNE FLAMBÉE MONDIALE DU PRIX DES ALIMENTS, ET AVEC DES RESSOURCES EN EAUX LIMITÉES, L'ARABIE SAOUDITE ENVISAGE D'ABANDONNER SA TRÈS COUTEUSE PRODUCTION CÉRÉALIÈRE D'ICI A 2015. POUR ASSURER LA SÉCURITÉ ALIMENTAIRE DU PAYS, DES ÉMISSAIRES SILLONNENT LA THAILANDE, L'UKRAINE, LE PAKISTAN ET LE SOUDAN POUR Y ACHETER D’IMMENSES PARCELLES OU CULTIVER LE BLE OU LE RIZ