Processus de production d'huile de palme brute dans les petites unités industrielles

Il existe une variété de techniques de de transformation de fruits de régime de palmiers en huile rouge et enfin en huile de table. Ces techniques sont employées selon la complexité de la manipulation mise en œuvre selon l'étape de production. Cela prend en compte l'étape la plus élémentaire tenant compte de l'usage de manipulation manuelle à la manipulation automatisée avec très peu d'intervention de la force humaine.Elle va de la petite unité, à la moyenne jusqu'à l'unité de production industrielle hautement automatisée. 1) La réception des régimes de fruits de palme compacte La transformation des fruits de palme commence par l'arrivée des régimes.L'arrivée des régimes de fruits de palme signifie que ceux-ci ont été fraîchement récoltés.Les fruits peuvent être encore sur les régimes ou en avoir été extraits d'eux par grappes. Lors de la réception, les régimes ou les fruits sont délicatement déversés dans des caisses en bois pour être pesés sur balance. L'utilisation de pont bascule est plus efficace si la fourniture se fait par camions puisqu'il permet de connaître la masse totale fournie d'un seul tenant. Les fruits sont alors égrenés des épillets du régime manuellement ou mécaniquement . Les épillets sont obtenus en coupant à la machette pour détacher les pédoncules du régime pour qu'ensuite on en extrait les fruits. 2) La stérilisation La stérilisation des fruits de régime de palme est faite par leur cuisson à l'eau.Durant la cuisson, toute l'eau est absorbée par le bouquet de fruits de palme. Pour une cuisson optimale, une haute température est demandée parce qu'elle réduit la déshydratation des fruits. Un système de cuisson par pression à haute température, égrène naturellement les régimes de fruits de palme ou les épillets. À contrario des petites opérations d'égrenage par cuisson qui se focalise plus sur la cuisson des fruits que sur leurs engrenage. 3) Le pressage Le pressage des fruits de graines de palme survient après leur cuisson. Le pressage implique la séparation des cellules agrégant les fruits de graines de palme sur le régime pour en presser l'huile. Le digesteur couramment utilisé pour cette opération est couplé à un axe contenu dans un cylindre chauffé. L'axe a une arbre à cames qui presse les fruits pour assurer qu'ils soient correctement pilés. Les fournées régulières dans la cheminée et le haut chauffage régulier du digesteur ne sont pas commodes à des presses à petites échelles. 4) L'extraction de l'huile ( cas des petits pressoirs) L'extraction de l'huile de palme est faîte après pressage des fruits de graines de palme.Elle peut être faite en suivant deux méthodes : la méthode dite chaude ou celle dite humide. La méthode dite à chaud consiste à utiliser un pressoir mécanique et celle à froid ou humide utilise l'eau chaude qui au fur et à mesure qu'elle bombarde les fruits lessivés, en extrait l'huile. 5) La clarification Le processus de clarification vient après le pressage.Celle-ci consiste à dissocier l'huile des impuretés. Ces extraits contiennent l'eau, les débris et les fibres. Les eaux usées issues de la clarification sont déversées dans un puisard à boue. Dans les petites huileries, la boue issue de la clarification n'est pas recueillie mais est plutôt évacuée à l'aide de seaux et utiliser comme herbicides pour désherber aux alentours de l'usine. 6) Le stockage Le stockage de l'huile est l'étape finale. À ce stade, les petites unités industrielles la mettent dans des fûts en plastique usagés et les gardent à de hautes températures pour leur donner une siccité. La qualité finale de l'huile produite par les équipements des petites unités de production est le facteur déterminant leur prix de vente ou d'achat. La qualité de huile de palme brute est influencée par plusieurs facteurs. Ces facteurs sont que la qualité de huile de palme brute est liée aux gènes des fruits de régimes, ou l'espèce du palmier lui-même, l'environnement climatique, les techniques de production et de récolte, les conditions de transport des régimes et la manutention de ceux-ci et des fruits.

Comment créer une petite unité de production d'huile de palme: choix du site d'implantation

De plus en plus, les unités de production d'huile de palme sont installées en zone rurale afin de s'affranchir de la régulation des transports des fruits frais de régime de graines de palme par des poids lourds. Cependant il faudra tenir compte du mauvais entretien des pistes et voies carrossables rurales car celles-ci peuvent affecter la qualité des fruits frais de régimes de palmier à huile fournis. Une installation à proximité des zones de production réduira de façon nette les charges liées à la gestion de la fourniture post-récole. Les facteurs suivants sont à prendre en compte avant la construction ou la création d'une unité de production d'huile de palme brute: la puissance du voltage local, c'est-à-dire en vigueur dans votre pays et dans les zones de production doit être connue pour étudier l'alimentation de votre installation. La plupart des petites agroindustries situées en zone rurale fonctionne au carburant diesel. Les moteurs et autres engins fonctionnant au diesel peuvent être utilisés pour produire de l'électricité qui alimentera les autres endroits de votre unité industrielle.

Comment créer une unité de production d'huile de palme : les types d'huileries

Une petite agroindustrie oléicole dans l'huile de palme signifie une réduction en terme de capital social à investir et de charge structurelles. Toutefois cela ne doit pas vous emmener à croire que vos potentialités de production et vos exigences qualitatives en terme de rendements seront réduites également. Les petites huileries de production d'huile de palme brute (CPO): les petites huileries sont des unités industrielles pouvant traiter un maximum de 2 tonnes de fruits de régimes frais récoltés le même jour en une heure. Une huilerie à presse de taille moyenne : ce sont des unités industrielles pouvant traiter jusqu'à 3 tonnes minimum à 8 tonnes maximum de fruits frais de régime de palme récoltés dans la journée en une heure. Les huileries à presses plus grandes peuvent traitées au moins 10 tonnes à l'heure.

Les sous-produits du riz décortiqué : les cosses de riz

Qu'est-ce que la cosse de riz et pourquoi c'est le sous-produit majeur ? La cosse du riz aussi appelé enveloppe du riz est la partie externe protégeant le grain de riz . C'est la partie dure du riz composé de la silice et de la lignine protégeant le riz durant tout son cycle de croissance.Pour chaque kilogramme de riz décortiqué, il y a 0.28 kilogrammes de cosses de riz . Les produits commun de la cosse sont: un combustible solide ( le vrac de cosse, la cosse en briquettes, la cosse en boulettes) carbonisé après brûlage. Après combustion, elle donne des cendres. Source : IRRI Rice KnowledgeBank © ByNc traduit de l'anglais au français par Afrobusinesser

Les sous-produits du riz décortiqué : le son de riz

Les principaux sous-produits du riz sont les cosses vides ou pellicules, le son de riz et le riz du brasseur. 100 kilogrammes de riz paddy génère approximativement entre 5 et 10 kilogrammes de son de riz.Le son de riz est une mixture de substances nutritives contenant des protéines, du gras, du calcium sous forme de cendre et des fibres. Dans la plupart des cas, le son de riz grâce aux cosses de grains de riz contient des cendres . L'obtention de son de riz est largement dépendant de la qualité du décortiquage et du processus de production. Dans une unité de production moderne de riz plusieurs catégories de son peuvent être produites : du son grossier ( du premier stade de blanchiment), du son fin ( du deuxième stade de blanchiment) et du son poli ou blanchi ( du stade de polissage du riz). Le son poli est issu de friction de l'endosperme et est cosmetible par les humains. Le son de riz a une haute valeur nutritive.À côté des protéines, le son de riz est une excellente source de fournitures en vitamines B et E. Le son contient une faible quantité d'antioxydants qui sont bons contre le cholestérol. Le son de riz contient 13 à 23% d'huile. Cette nature huileuse, fait de lui un excellent fortifiant dans l'alimentation animale.L'huile de son de riz une fois extraite et stabilisée est une excellente huile végétale bonne pour la cuisine et l'alimentation humaine.L'extrait de son de riz constituent un aliment convenable aux ruminants et à la volaille. Des recherches avancées dans l'extraction de l'huile de son de riz ont permis d'extraire une huile alimentaire de bonne qualité et également utilisable dans la confection de produits cosmétiques de bien-être .Dans les pays sous-développés cela n'est pas en application compte tenu de la faiblesse de l'outil de production industrielle. Source : Rice Knowledge Bank © By Nc traduit de l'anglais au français par Afrobusinesser

Les sous-produits du riz décortiqué : Le riz du brasseur

Les principaux sous-produits du riz sont les cosses vides de riz ou pellicules, le son de riz et le riz du brasseur. Les cosses de riz ou pellicules sont générés à la première étape de transformation du riz paddy. Le son de riz est produit lorsque le riz marron part du blanchisseur au polisseur.Lorsque cela se passe au mortier ou à l'Engleberg le son de riz n'est pas vide extrait de la fournée mais est plutôt mélangé au riz blanchi. Le riz du brasseur est obtenu lors du passage au tamiseur. Le riz du brasseur comme son nom l'indique est utilisé dans la fabrication de bière locale.Dans certaines régions agricoles il est employé à la fabrication des nouilles ou de la farine. Source : IRRI, Rice KnowledgeBank © ByNc traduit de l'anglais au français par Afrobusinesser

Les techniques de décortiquage : le décortiquage à usage industriel

Un processus de décortiquage du riz peut être simple ou opéré en un, voire deux ou à stades multiples. * Dans un décortiquage en une phase,les coques et son sont séparés en une phase et automatiquement décortiqué ou le riz paddy est blanchi directement. * Dans un décortiquage en deux phases, les coques et le son sont décortiqués séparément et le riz marron est produit comme denrée intermédiaire. * Dans le décortiquage à stades multiples, le riz va subir plusieurs étapes.Selon que le riz est produit au village pour de l'autoconsommation ou à des buts mercantiles, les processus de décortiquage peuvent être classés en 2 catégories : Processus de décortiquage village Processus de décortiquage industriel à usage commercial Le décortiquage industriel du riz paddy se fait à travers plusieurs processus et donc ils sont appelés minoteries à multi-stades ou à passages multiples. L'objectif du décortiquage industriel est de réduire les frottements mécaniques et les risques de chauffage suit aux frottements des grains de riz dans l'engrenage du décortiqueur ainsi de minimiser les bris des grains et d'avoir un riz poli uniforme. Comparé au décortiquage artisanal ou villageois, le décortiquage industriel à usage commercial est plus sophistiqué et optimisé en terme de rendement en terme de riz bien blanchi et intact. Une unité industrielle de décortiquage de riz est livré avec plusieurs équipements pré-configurés et les outils nécessaires à la production varient selon les objectifs.Par configuration, il faut entendre le séquençage du processus de production.Les informations contenues dans cet article explique comment fonctionne une minoterie équipée du matériel de production nec plus ultra.Cela s'obtient par les trois phases indispensables à la production du riz : - La phase d'égrenage et décortiquage - Le blanchiment et polissage et - Le classement par calibre, le mélange des différents grades de riz et l'ensachetage. Dans une minoterie moderne, plusieurs ajustements ( calibrage de la cadence de rotation des courroies, le réglage de l'inclinaison des séparateurs, la cadence des fournées) sont effectués au cours des décortiquages. Le blanchisseurs-polisseurs sont fournis avec des gauges évaluant en temps réel la cadence et l'intensité des fournées pour éviter un goulot d'étranglement afin d'éviter les bris du riz. Cela permet d'éviter d'effectuer une grande pression sur le riz à blanchir et polir. Objectif du décortiquage industriel à usage commercial Une minoterie à objectif de production commerciale s'apprécie de la façon suivante : - Du riz blanchi intéressant la clientèle par exemple que le riz est bien décortiqué et sans son, sans cailloux et corps étranger, - Maximiser le taux de grain de riz resté intact avec un faible taux de bris. Le processus de décortiquage industriel Les stades Objectif Le soufflage Débarrasser le riz des impuretés et poids mort Le soufflage du son L'opération a pour objectif de débarrasser la fournée du son La ventilation du son Séparer le son du riz marron/du riz paddy contenant encore du son Séparation du riz paddy L'opération consiste à séparer le riz marron du riz paddy imparfaitement décortiqué L'extirpation des cailloux Dégagez les petits cailloux du riz marron Le blanchiment L'opération consiste à débarrasser le riz marron des pellicules et du son résiduel Le polissage L'opération consiste à insister à débarrasser le riz blanchi des fines particules de son du riz marron residuel mais surtout à lisser l'enveloppe des grains Le tamisage L'opération consiste à débarrasser le produit du riz poli des dernières impuretés et autres corps étrangers Le calibrage L'opération consiste à trier le riz selon le rendu des opérations de blanchiment et polissage ( long grain et brisures) L'amalgame L'opération consiste à combiner les différents calibres de riz pour satisfaire culinairement les consommateurs mais également les buts commerciaux Pesée et ensachetage L'opération consiste à préparation l'introduction du riz dans le commerce. Description des flux d'utilisation des matériaux et des processus 1) Le riz paddy est introduit dans le souffleur pour être pré-nettoyer A- La paille,l'ivraie et les grains de riz faible sont extirpés 2) Le riz pré nettoyé l'est par l'actionnement de la courroie sans alimentation électrique du décortiqueur B- Le brou est expulsé par l'aspirateur 3) La mixture de riz marron et de paddy non-décortiqué sont versé dans l'aspirateur pour dissociation C- Les petits cailloux, petites boues etc sont extirpés par le séparateur 4) Le riz non-décortiqué est renvoyé au décortiqueur à dents caoutchouté D- Le riz marron est envoyé au souffleur pour être mis au propre 5) Les petits cailloux, les résidus de boue sont extirpés par aspiration 6) Sans cailloux le riz marron va subir un blanchiment par abrasif 7) Le produit va dans un deuxième processus pour être blanchi par friction E- Le riz grossier blanchi par abrasion et le second plus fin par friction sont débarrassés du son fin residuel lors d'un blanchiment commun 8) Le riz produit ainsi est envoyé dans un tamiseur 8) Le riz brisé et le riz du brasseur sont séparés par tamisage 9a) Le riz décortiqué sans passé par cette étape est calibré et mis en sac 9b) Le riz décortiqué industriel lui, va dans un polisseur 10) Le riz décortiqué et poli ira dans un trieur pour être sorti par grade 11) Les têtes de riz sont mis dans une poubelle dédiée à cet effet 12) Le riz brisé dans un fût pour riz brisé 14) Du riz cassé calibré spécialement est ensacheté de même que les têtes de riz 15) Le riz est mis sur le marché Exemple de différents produits obtenus Du riz paddy propre après le nettoyage Les grains de riz sont prêts au décortiquage après le pré-nettoyage.Le riz de mauvaise qualité est reconnaissable par sa couleur noire.Il y a des grains de riz immatures qui sont éjectés après le pré-nettoyage.La présence de riz de mauvaise qualité réduit considérablement le rendement du riz décortiqué. •La mise du riz marron dans le décortiqueur à dents caoutchoutées Un mélange de riz paddy et de riz marron sont mis dans le décortiqueur à dents caoutchoutées. De tailles uniformes, 90% de la fournée est recouvrée après un premier décortiquage. Ce produit va dans un séparateur à la sortie duquel celui non-décortiqué retourne au décortiqueur et le riz marron dans le souffleur pour être débarrasser des cailloux. • Le riz décortiqué après polissage C'est du riz obtenu après le deuxième niveau de friction.Des grains brisés demeurent dans la fournée. Ce riz est donc envoyé dans un trieur pour être rendu par calibre. • Le riz des brasseurs Ce riz est un produit résiduel obtenu après tri du riz dont le calibre le rend impropre à la cuisson. NB: La plupart des minoteries ont plusieurs étapes de production par blanchiment et polissage du riz.Dans ce décortiquage ou processus de production il subsiste du riz non-transformé ou incomplètement décortiqué même par friction pour blanchiment.Toute l'enveloppe l'entourant étant peu ou prou conservé intacte. C'est ce riz qui par temps de pénurie est réintroduit dans la chaîne de production. Source: Rice KnowledgeBank © By Nc traduit de l'anglais au français par Afrobusinesser

L'etuvage du riz paddy

Étuver le riz revient à faire bouillir partiellement le riz paddy avant décortiquage afin d'améliorer sa valeur nutritive, changer la texture du riz préparer et réduire le taux de bris lors des différentes étapes du blanchiment. L'etuvage se fait en 3 étapes :le trempage, la cuisson à la vapeur et le séchage. L'etuvage entraîne la gélatinisation de l'amidon durant la cuisson et le refroidissement des molécules d'amylase qui de nouveau se combine pour donner une structure compacte.Les grains se durcissent plus et prennent l'aspect de cristaux.Le processus d'etuvage fait migrer de façon disparate le son qui est un micronutriment éliminé lors du décortiquage dans l'endosperme.Le riz étuvé est cependant plus nourrissant que le riz blanchi. L'etuvage soude les fissures issus des manipulations de la récolte et facilite un blanchiment et décortiquage uniforme du riz paddy. Le riz étuvé cuit plus vite et est plus ferme et intact après cuisson. Source : Rice KnowledgeBank © By Nc traduit de l'anglais au français par Afrobusinesser

Voici comment optimiser la qualité du riz paddy

Il y a de nombreux facteurs qui déterminent le niveau de qualité de riz paddy produit . Pour un bon rendement de décortiquage, il faut un riz paddy de très bonne qualité, ce en évitant de repiquer ou ensemencer plusieurs variétés de riz sur la parcelle et d'en battre de façon non-homogene.Les facteurs suivants sont déterminants pour la production de riz paddys propres: - Defricher uniformément les emblavures dès que possible - Sélectionnez les semences à fortes potentialités de germination et faire les semis ou repiquages à des dates fixes - Fertilisez de façon uniforme la parcelle avec des apports en substances nutritives homogène surla parcelle - Gardez le niveau de l'eau de façon uniforme sur la parcelle et procéder de la même sorte aux drainages aux dates fixées - Traitement de façon préventive et uniformément les cas d'incursion de nuisibles sur la parcelle - Désherbez uniformément et régulièrement la parcelle - Récoltez rapidement le riz dès mûrissement et aux bons taux d'humidité et le battre et séché sans délai - Faire souffler le produit du battage pour avoir du bon paddy à décortiquer - Séchez les paddys tout en cherchant à y préserver 14% de taux d'humidité - Stockez les paddy de sorte à conserver leur taux d'humidité et à les préserver des nuisibles. 1) Défrichez les parcelles de sorte à les rendre uniformes Un niveau d'eau uniforme à travers toute la parcelle contribuera à une croissance uniforme des plants de riz de même qu'à une récolte uniforme des paddys de riz et résultat, des paddys de riz avec un taux d'humidité uniforme contenant des grains de calibre uniforme.Les zones basses de la parcelle doivent être récoltées aussitôt que les épis sont fermes et les zones hautes dès que les grains commencent à remplir les épis.De grandes différences de taux d'humidité des paddys de riz donneront des fissures des épis et à leur pourriture. 2) Sélection des grains à fortes potentialités de germination et faire des repiquages ou semis sans discontinuité . Le choix d'une mauvaise date de semis ou repiquage peut affecter tout le cycle de production du riz.Des températures très élevées à la floraison , fera baisser le taux d'amidon dans les grains,rendra les epis crayeux et visqueux.Une parcelle très densément ensemencé conduit à une lutte pour la survie des plants dans leur recherche de nutriments nécessaires dans le sol et produira des grains de riz de petits tailles.Une densité clairsemée donnera des plants qui talleront plus avec une parcelle très enherbée et une faible récolte. 3) Fertilisez de façon uniforme par un apport homogène des quantités de matières nécessaires à chaque plant au bon moment. Des plants mal fertilisés auront des difficultés au tallage et un mauvais tallage donnera des tiges d'épis à taux d'humidité variable et des grains à forme hétérogène.La mauvaise fertilisation peut produire du riz à mauvaise enveloppe et pauvre en amidon.Fertiliser de façon discontinue avec sur la croissance du riz et à de grands retards pour la production et la récolte et une faible résistance aux aléas climatiques ( fortes pluies, typhons..) 4) Maintenir un niveau d'eau uniforme sur toute la parcelle et drainer aux moments opportuns à la récolte Si le riz est mal irrigué, il aura une propension à la verse et à produire des grains faibles ou des épis partiellement remplis.Un drainage précoce peut également produire des paddys vides ou faiblement remplis.Un drainage tardif donnera quant à lui des paddys cassants et difficiles à récolter vu les cas de verses élevés. 5) Visitez régulièrement la parcelle pour la détection des nuisibles et appliquer les traitements nécessaires uniformément . Les insectes suceurs et chenilles s'intéressant aux plants et grains contenant des sèves, des grains de riz pâteux peuvent déformer voire provoquer l'éclatement.Des grains de riz déformés ou troués sont des nids à bactéries qui peuvent s'étendre à toute la parcelle lors de la phase de maturation des grains.Les foreurs conduisent à l'apparition d'épis poudreux ou à des épis vides ou peu remplis qui feront baisser le rendement.Des traitements fongicides tardifs laissent des traces de pesticides sur les grains qui dans ce cas représentent un danger pour les hommes. 6) Gardez la parcelle propre. Un grand enherbement de la parcelle est un havre pour les insectes et autres nuisibles et agi sur la nutrition du riz qui peut produire des paddys de faible poids ou contenance et l'exposition au soleil pour la croissance des plants et à un taux élevé d'humidité du riz et des futurs grains à récolter.Un désherbage tardif peut entraîner le maintien du taux d'humidité et une fissure des grains de riz. 7) Récolter le riz au bon moment avec le bon taux d'humidité et le battre et sécher sans délai.Le riz doit être moissonné lorsque son taux d'humidité est compris entre 20 et 25% ou quand 80 à 85% des grains des épis sont jaunissants ou les grains du bas de la panicules ont durci fermement.Pour éviter des grains fissurés ou très cassant et la verse des paddys, le riz doit être battus et séchés dès que leur récolte est possible sans délai ni interruption.Pour les récoltes avec des machines statiques ou une batteuse du même type, il faut régler la cadence de sorte à éviter des bris des grains ou leur broyage. 8)Nettoyer les grains après récolte pour un décortiquage de bonne qualité.Plus il y a d'impuretés et des grains de riz vides ou partiellement remplis moins on aura de riz blanchi ou un bon rendu au décortiquage. 9)Séchez le riz pour avoir 14% de taux d'humidité Sécher les paddys ( en dessous de 14%) conduit à en préserver son humidité originelle et à produire un riz fissuré et cassants au décortiquage.Si vous utilisez un séchoir électrique, la quantité d'air frais ne devra pas excéder les 43%. Pour éviter un riz paddy décoloré, le riz ne devra pas être stocké humidité ( sans exposition au soleil ou à un séchoir) durant une longue période.Pour un séchage impeccable au résultat prometteur, il faudra privilégier le séchage électrique. 10)Séchez les paddys avec le bon taux d'humidité et à la bonne température ambiante et les préserver des nuisibles et autres ravageurs. Plus longtemps possible que vous devez stocker du riz paddy, moins de taux d'humidité il doit avoir. Les semences stocker à une température inférieure et à un taux d'humidité ambiante inférieur à 14% pregermeront . Des espaces hermétiques sont idéaux pour être préservé des insectes et autres nuisibles. Source : KnowledgeBank IRRI,© ByNc traduit de l'anglais au français par Afrobusinesser

Les technologies de décortiquage

Utilisez un décortiqueur avec un rouleau en plastique Un décortiqueur avec un rouleau en plastique produit du riz de bonne qualité.Les decortiqueur de style Englebert ou en acier inoxydable ne sont pas indiqués pour un décortiquage de bonne qualité surtout du riz de bonne valeur commerciale car la plupart des riz brisés en proviennent. Utilisez un séparateur Séparer le riz paddy du riz finement pelliculé de son avant le blanchiment. La séparation des paddys lors du décortiquage conduit à la production d'un riz comestible de bonne qualité par la réduction d'immixion de riz riche en couche de son ou encore pelliculé. Classez par calibre le riz décortiqué Installez un trieur pour séparer les grains de riz brisés et les impuretés après décortiquage.Le riz à multiples brisures ou riz des brasseurs à une faible valeur commerciale.Les grains brisés à faible calibre doivent être utilisés pour être moulus et servir de farine. Source : IRRI KnowledgeBank© ByNc traduit de l'anglais au français par Afrobusinesser

Comment produire du riz décortiqué de bonne qualité ?

Il y a 3 conditions sine qua non à la production d'un riz décortiqué d'excellentes qualité : 1) Un paddy de bonne qualité C'est la condition de base car celui-ci doit être d'un taux d'humidité de 14% avec des cosses de haute pureté. Caractéristiques d'un bon paddy : - Uniformité des cosses de la tige en terme de maturité - Uniformité en taille et diamètre des cosses - Absence de fissures sur la cosse - Absence de cosses vides ou à moitié pleine - Absence d'impuretés telles que sable, cailloux ou herbes dans les fournées Pour un riz décortiquage de bonne qualité -Bon rendu du décortiquage - Des grains de riz intact malgré les cadences de décortiquage - Absence de coloration de la fournée 2) Un équipement de décortiquage en pleine forme IL EST IMPROBABLE DE PRODUIRE DU RIZ DE BONNE QUALITÉ MALGRÉ UN PADDY OPTIMALEMENT SÉCHÉ et un personnel passé maître dans l'art AVEC UN DÉCORTIQUEUR EN TRÈS MAUVAIS ÉTAT DE FONCTIONNEMENT. Les compétences des minotiers Il en existe des bons comme des mauvais. Dans la plupart des cas des minotiers inexpérimentés ayant acquis leurs savoirs sur le tard ouvrent des minoteries ou sont recrutés. Ce qui dans la plupart des cas, produit du riz de très faibles qualités alimentaires. Le décortiquage doit donc être mené par des opérateurs expérimentés dans ce sens. Un opérateur de décortiquage dont l'unique tâche est pour manipuler les valves d'accélération et régler les cadences de sortie des fournées est un danger.Dans une minoterie expérimentée cela devrait couler de source puisque les machines sont réglées d'avance pour traiter des fournées adaptées.Par ailleurs des machines broyant et décortiquant de tout, produisent du riz impropre à la consommation humaine puisqu'elles contiennent très souvent du sable, des cailloux, du son épandu dans les broyeurs, des séparateurs saupoudrant les fournées d'impuretés. KnowledgeBank © By Nc traduit de l'anglais au français par Afrobusinesser

Le décortiquage du riz

Le décortiquage des paddys de riz est une étape importante de la post-production.L'objectif de base du décortiquage du riz est d'extraire de la cosse et de la couche du son, le grain de riz blanchi libre d'impuretés du noyau propre à la consommation. À la demande des consommateurs ou des clients, le riz peut avoir un certain nombre de grains brisés. COMPOSITION DU GRAIN DE RIZ La plupart des variétés de riz sont composées approximativement de 20% de cosses, 11% de couche de son, and 69% d'endospermes amidonneux appelés couramment riz blanchi. Dans un décortiquage normal, cela donnera 20% de brou, 8-12%% de couche de son de riz, selon l'intensité du décortiquage, et 68-72% de riz décortiqué ou riz blanchi.Ainsi le riz complètement blanchi contient des grains de riz entier, ou têtes de riz et du riz brisé . Les sous-produits du riz sont les cosses vides de riz,les germes de riz et le son de couche de riz et les fines brisures de riz. Atteindre une qualité satisfaisante de riz décortiqué est possible si le paddy est d'une bonne qualité et le riz proprement décortiqué.Pour améliorer la qualité des facteurs comme la qualité de séchage du paddy et la technologie de décortiquage doivent être étudiés et adoptés. On obtient un bon riz paddy par : -Un décortiquage adapté au taux d'humidité Le taux de d'humidité d'une fournée idéale est de 14%; si la cadence de décortiquage et de blanchiment est faible il en résultera un grand taux de brisure et une faible sortie de riz entier.Le riz brisé à un prix d'achat plus bas que celui qui est entier.Utilisez donc un thermomètre pour vérifier le taux d'humidité au lieu d'observation empirique. -Nettoyer le paddy avant egrenage Un paddy sans impuretés garantit un décortiquage de haute qualité qui par ricochet donnera du riz entier propre. Ne pas mélanger les variétés de riz Différentes varietes de riz implique différentes cadence de decortiquage . Mélanger les variétés de riz entraînera un amas de grains de riz de différents calibres et du riz de faible qualité commerciale. Source : RBK ©ByNc traduit de l'anglais au français par Afrobusinesser

Stratégie de séchage du riz : le séchage centralisé

Les paddys de riz doivent être séchés dès que possible en tenant compte du système de post-production et des contraintes économiques . Des économies d'échelle peuvent être réalisés avec des séchoirs centralisés dans des zones de fortes productions où suffisamment de paddys peuvent être collectés et séchés.Des séchages centralisés peuvent être faits dans le cadre de coopératives de producteurs, des contrats de prestations, dans des petits villages et des points de collecte de paddys et des minoteries locales ( dans le cadre d'un séchage à deux niveaux).Les propriétaires de séchoirs centralisés ont accès à de grandes productions ou à du riz de qualité bien séché s'ils ont déjà une minoterie. Source : IRRI © ByNc traduit de l'anglais au français par AFROBUSINESSER

Les stratégies de séchage du paddy : Le séchage en 2 phase

Les paddys de riz doivent être séchés aussitôt que possible. Mais il y a plusieurs considérations de l'ordre de la post-production et de la rentabilité économique dont il faut tenir compte pour le bon choix. La stratégie de séchage suivante peut être faîte directement sur la parcelle. Le séchage en 2 phases fait allusion à la combinaison de 2 méthodes de séchage : Considérons que le séchage a pour obtenir de réduire de façon drastique le taux d'humidité des paddys pour un stockage temporaire plus sûr. Un séchage en 2 phases tient compte des différentes températures devant conduire à une réduction du taux d'humidité des paddys sans que cela n'abîme la qualité des grains de riz à décortiquer. La température doit être à 100°C dans la première phase. Après cette phase de pré-séchage, la température et taux d'humidité doit être ramené à 18% pour que la fournée puisse être stockée sur 2 semaines. Les grains de paddys doivent être transvasés dans une cuve de stockage avec des ventilateurs pour être amenés à 14% d'humidité ou moins ou exposés à température ambiante si cela est faisable. Bien que le séchage en 2 phases présentent des avantages, pour un bon contrôle des taux d'humidité, son introduction en Asie du sud-est s'est révélée par un échec complet. Cette technique n'est uniquement en usage qu'en Thaïlande dans les minoteries industrielles. Avantages Le séchage mécanique préserve le taux d'humidité nécessaire au paddys pour être bien conservés et decortiqués plus tard. La réussite d'une telle opération repose sur l'usage de petits outils mobiles. Le séchage final peut et doit être fait dans des étuves dotées de mécanismes d'aération. La faiblesse de consommation en énergie d'une telle technologie par l'augmentation périodique des températures de séchage et leur baisse pour ramener le taux d'humidité . Cette méthode peut produire des riz paddys et du riz blanchi de très bonnes qualités vu l'ondulation de température utilisé pour ramener les niveaux d'humidité des paddys de très haut à un niveau bas ou acceptable pour le décortiquage. Contraintes Les paysans qui veulent récolter et sécher simultanément en 2 phases doivent posséder deux machines Le séchage sur place n'a d'intérêt que s'il se déroule sans délai et est conservé dans une cuve déjà apprêté. Dans les pays d'Asie du sud-est cela n'est pas pour l'heure en vigueur. Si l'on a pour objectif de vendre dès que possible les paddys séchés, comme cela se fait en Asie du sud-est, une plus petite machine est plus appropriée. Des économies d'échelle avec de grosses productions à traîter est nécessaire. Cela n'est donc pas à la portée de petits exploitants ou de petites superficies. Dans les pays exposés aux délestage s, l'utilisation de tels outils se ferait à perte surtout si les machines ne sont pas équipés de mécanismes de ventilation. Source : RBK © ByNc traduit de l'anglais en français par AFROBUSINESSER

Les stratégies de séchage : Le séchage décentralisé sur site de production

Les paddys de riz doivent être séchés aussitôt que possible mais diverses considérations doivent être prises en compte dans le choix du système de post-production et selon des critères économiques. Idéalement, le paddy a besoin d'être séché sur la parcelle immédiatement après récolte. Ce qui se fait par beau temps et lorsque la météo est clémente. Pour la production de riz de meilleur qualité et se prémunir contre les aléas climatiques, ces facteurs sont à prendre avec sérieux. Cela inclut entre autres choses : - Une incitation pour les producteurs à vendre leurs riz séchés à la machine à des prix bien meilleurs en utilisant plus souvent la machine que le soleil. Si le séchoir mécanique n'est utilisé que par temps pluvieux, son usage ne ferait pas de lui un investissement rentable. Dans ce cas-là les propriétaires et usagers devront privilégier le séchage au soleil. Les producteurs ont plus de chance d'avoir un meilleur prix en se basant sur les fluctuations d'offres de saison et l'assistance technique et les formations dont ils ont besoin doivent leur être à bout de bras - Les séchoirs villageois sont généralement fabriqués dans les ateliers locaux avec les matériaux de récupération locaux. Dans leur grande partie, les paysans n'y ont pas recours du fait de l'impossibilité d'être dans les conditions évoquées précédemment. IRRI, RBK © ByNc traduit de l'anglais au français par AFROBUSINESSER

Comment récolter son riz pour avoir un produit fini impeccable ?

Peu importe la technique de récolte utilisé, il est important de s'assurer que la bonne qualité des grains est assurée durant la période des récoltes pour réduire au minimum les pertes. Pour proprement récolter vos denrées, il faut vous rassurer de : - Récolter au bon moment avec le bon taux d'humidité Le parfait timing est crucial pour limiter les pertes et assurer la bonne qualité des grains et un bon prix de vente. La perte des grains peut être causée par les rats, les oiseaux,le stockage et l'égrenage. Récolter tôt peu entraîner un grand fauchage d'épis à grains vides ou immatures et entraîner un faible rendement et d'énormes brisures de grains lors du décortiquage. Récolter tardivement peut également entraîner de grosses pertes en production et de brisures de grains au décortiquage. Le temps de récolte affecte aussi le taux de germination des semences. Quand récolter ? Selon la durée de la croissance de la variété, la récolte doit avoir lieu 110 à 120 jours après semis pour les variétés par semis direct et 100 à 110 jours après repiquage pour le riz irrigué. Pour savoir si le riz est prêt à être recolté, il faut observer les indicateurs suivant : Le taux d'humidité des épis Le taux idéal est de 20 à 25% ( basse température). Les grains doivent être fermes mais pas cassants quand on les met entre les dents. Prélevez et récolter de préférence sur une surface moyenne au lendemain d'une pluie ou avec la rosée du matin. Récolter par panicules La récolte doit se faire quand 80 à 85% des épis de la tige sont jaunes. Le nombre de jours après ensemencement Le nombre de jours idéal pour les récoltes est de 130 à 136 jours après ensemencement pour les variétés tardives, 113 à 125 jours pour les moyennes et 110 jours pour les précoces. Délai de récolte après mûrissement En saison sèche, le délai pour achever la récolte est de 28 à 36 jours ( après émergence du panicule des feuillages). En saison pluvieuse ou humide, la récolte optimale se tient après 32 à 38 jours. Évitez de longs délais pour le battage Le battage devrait être fait aussi tôt que possible après la récolte pour éviter une nouvelle humidification des panicules pour éviter les bris de grains. Si vous utilisez une machine, réglez-la de sorte à réduire les bris. Nettoyez correctement les grains après battage Séchez les grains immédiatement après battage. Source : Rice Knowledge Bank ©ByNc, traduit de l'anglais au français par Afrobusinesser

Comment choisir une variété de riz pour un produit fini impeccable 2: les variétés de riz prêtes pour le changement climatique

1) Les variétés de riz tolérantes à la sécheresse La sécheresse est l'aléa climatique le plus répandu avec 23 millions d'hectares de bas-fonds qu'elle affecte en Asie du Sud et du sud-est. L'IRRI a développé des variétés tolérantes à la sécheresse qui ont été distribuées dans plusieurs pays d'Asie dont la culture est en train d'être vulgarisée par les riziculteurs. Celles-ci incluent le Sahbhagi Dhan en Inde, le Sahod ulan aux Philippines,le Sookha Dhan au Népal. Les champs-témoins ont révélé un fort taux de production grâce à sa grande tolérance à la sécheresse, l'on a pu récolter entre 0.8 et 1.2 tonne de paddy en haute saison sèche. 2) Les variétés tolérantes aux inondations Les plants de riz meurent après 4 jours d'inondation. Les riziculteurs dans les pays sensibles à l'inondation comme les Philippines, le Bangladesh et l'Inde perdent des millions de tonnes de riz par an. L'IRRI a découvert le SUB1 le gène pour la tolérance et l'a combinée aux variétés locales. Les champs-tests de ces variétés SUB1 ont eu un grand rendement de l'ordre de 1 à 3 tonnes à l'hectare avec une innondation de 10 à 15 jours. Les variétés tolérantes ont été vulgarisées et maintenant sont cultivées à travers toute l'Asie. Celles-ci incluent le IR64-SUB1 aux Philippines, le Swarna -SUB1 en Inde, le Samba Mahsuri-SUB1 au Bangladesh et le Cihenrag SUB1 en Indonésie. 3) Les variétés tolérantes à la salinité Des millions d'hectares de terres arables en Asie et en Afrique sont actuellement inexploitables du fait de leur salinité. L'élévation du niveau des mers à apporter les eaux salées sur les terres intérieurs contribuant ainsi à leur salinité. La salinité des terres affectent la productivité qui dans certaines zones connaît une baisse de l'ordre de 1.5 tonne à l'hectare. Un gène de tolérance à la salinité d dénommé Saltol a été incorporé aux variétés locales populaires à travers l'Asie . Aux Philippines, les champs écoles de Salinas ont permis d'atteindre des rendements de 2 tonnes à l'hectare à partir de variétés non-tolerantes. Source : Rice Knowledge Bank, © ByNC, traduit de l'anglais au français par Afrobusinesser

Aspects économiques du séchage des paddys de riz

Préférer les moyens mécaniques du paddy au séchage par le biais de la chaleur du soleil permet de maintenir la qualité du riz,de pouvoir le sécher qu'il pleuve ou non ou de jour comme de nuit , augmenter la qualité du séchage, contrôler les paramètres de séchage, et réduire le coût de production. De nombreuses études se sont cependant apesanties à ne montrer que la faiblesse du séchage mécanique. Les contraintes doivent être appréhendées sous l'angle de la technologie, du savoir-faire, du système de post-production, de la gestion et de l'économie. La technologie peut être développée, les problèmes liés au savoir-faire et à la gestion peuvent être réglés à travers l'augmentation des capacités de stockage et les problèmes de post-récolte, peuvent être réglés en choisissant la technologie idoine. Cependant face aux difficultés que rencontrent le séchage mécanique, le séchage au soleil est la solution indétrônable grâce à son coût abordable. Dans tous les cas, la présence de cette solution est la raison principale du manque de succès du séchage mécanique. Ce chapitre n'est pas élaboré dans le cadre de faire une évaluation économique de cette méthode, mais plutôt pour mettre en lumière les points essentiels à prendre en considération lorsque l'on veut se lancer dans le séchage mécanique de sa récolte. 1) LES BÉNÉFICES ÉCONOMIQUES POTENTIELS DU SÉCHAGE Selon la situation prévalant et les visées de la gestion post-récolte, le séchage mécanique nous dressons un tableau de ses bénéfices. BÉNÉFICES Amélioration de la valeur commerciale du riz ( conservation de la qualité du riz paddy à décortiquer) Préserver les possibilités d'un revenu stable par la coercition des aléas climatiques Améliorer le bénéfice commercial par la fourniture de paddys à décortiquer de bonne qualité et de leurs sous-produits CONDITIONS PRÉALABLES Le marché doit pratiquer déjà une différenciation de prix entre les différentes qualités de riz pour compenser les efforts de séchage mécanique de la production Le marché doit être ouvert à une telle pratique Une réduction des paddys humides ou improductifs Possible d'acheter des paddys à sécher chez d'autres producteurs. CONTRAINTES Infime différence entre les qualités de riz déjà commercialisé Petite mise en circulation préalable de riz similiairement produit Indifférence des consommateurs face aux conditions de production Besoin de vente immédiate après récolte Grignotage des marges bénéficiaires du fait de réduction selon le volume acheté Nombre d'ouvriers limité 2) Perte de poids au séchage Lorsque le paddy est séché, le riz perd en eau. Ce qui signifie qu'après séchage il y a très peu de paddys de riz à vendre puisque sur la plupart des marchés, sa vente se fait au poids ; pour ceux vendant au volume également le manque à gagner se fait sentir. Exemple : 100 kilogrammes de paddys de riz avec un taux d'humidité de 28% perd 14% de celui-ci. Après séchage on obtient 83.7 kilogrammes de paddys. Ce qui signifie que pendant la mise en vente, le producteur devra négocier une hausse de 20% de son prix de vente pour couvrir ce manque à gagner. LE COÛT DU SÉCHAGE Des études conduites en Thaïlande et au Cambodge ont démontré que le séchage mécanique prenait 4% des coûts de production. Tous les séchoirs vendus au Vietnam coûtent moins de 5% des frais totaux de production. Les études dans les autres pays d'Asie ont montré que le coût d'acquisition des séchoirs mécaniques étaient plus élevés de 5% que la prix de vente du riz paddy. Ce qui n'encourage pas leur introduction là. Par ailleurs, dresser une liste exhaustive en terme de coût comparatif des différents systèmes de séchage puisqu'il faudra l'appréhender sous l'angle d'un business plan, qui est spécifique au pays où se déroulera l'activité. Le séchage des paddys de riz d'appréhende en terme de charge fixe constitué en amortissements, charge de réparation de l'outil, et d'imprévus et de charges variables constitués de main-d'œuvre, carburant et facture d'électricité. Selon l'objectif du passage au séchage mécanique, les charges doivent être appréciés à l'unité ou au poids sorti. Si le benchmark est fait en comparant les systèmes de séchage au séchoir électrique, par exemple avec le soleil, une comparaison des rendements de production entre chacun des systèmes est plus approprié surtout si cela se fait annuellement. L'exemple d'évaluation que nous allons vous présenter, reprend ce principe de gestion sur une tonne métrique de paddy de riz traité l'an. A) Définir des hypothèses réalistes B) Determiner les coûts variables C) Déterminer les charges fixes des intrants A) Les hypothèses Définir des hypothèses réalistes est la tâche la plus difficile dans les projections parce que cela revient à cerner l'environnement de post-production dans lequel sera utilisé la machine. Exemple d'une étude menée dans la définition d'hypothèses de post-production aux Philippines en 1994 Durée de la mise en service : 5 ans Durée du remboursement de l'emprunt : 5 ans Taux d'intérêt : 16% Capacité de production : 5 tonnes Durée du séchage : 8 heures Temps d'utilisation : 60 jours par fournée/an Taux d'humidité des paddys avant séchage : 26% Taux d'humidité des paddys après séchage : 14% Poids après séchage : 4.3 tonnes Prix du boisseau par tranche de 50 kgs : 0.50$ Prix du kilowattheure : 0.13$ Salaire : 4.17$/jour Différence de prix entre paddys mouillés et paddys séchés : 0.06$/kg (saison sèche) : 0.05 (saison pluvieuse) Réparation et maintenance : 10% de l'investissement Amortissement : 10% du coût total d'achat de la machine : Charge de travail chargement/déchargement : 01 travailleur/jour Nombre moyen de travailleur : 0.2 personne Les hypothèses sont que très souvent la sous-utilisation de l'outil du fait des marches/arrêts donnent des projections positives. C'est donc une variable critique qu'il faut chercher à comprendre. Sous-estimé l'alternative que représente le séchage au soleil pour réduire les charges de production est une erreur mortelle. Une étude économique comparative doit donc embrasser ces 2 facteurs. Celle-ci doit convaincre de l'utilité de l'usage d'une telle technologie de façon optimale pour éviter les erreurs de sous-emploi qui rendent inaccessibles les prix de vente des produits issus d'une telle activité. B) Les charges variables Les charges variables (ou coût d'exploitation) sont constitués des frais générés lorsque la machine tourne, principalement les coûts du carburant, les charges d'électricité, les frais du personnel et substantiellement les intrants consommés couramment. Les charges variables sont souvent appréhendés sous l'angle de l'usage de la machine du point de vue de l'usager, ce qui est une considération erronée. Les coûts de l'énergie. Ceux-ci sont constitués du gasoil utiliser pour faire tourner les cylindres de chauffage et dans quelques cas le moteur ou son ventilateur. L'électricité est également à ajouter dans cette rubrique. C) Les charges fixes Les charges fixes sont constitués par les investissements consentis à l'acquisition du système et tourneront autour du séchoir, des achats que cela engendrera. L'usage d'outils locaux réduira de façon significative les frais généraux. Cependant les frais d'installation seront à la hauteur de l'ambition du projet. D) Les amortissements Leur estimation est linéaire. Elle s'appuie sur la décote annuelle de la valeur d'achat mais cela n'est parfois pas réaliste puisque le séchoir gagne en valeur en fonction des services rendus. E) Les frais de réparation Un certain montant d'argent doit être bloqué et alloué à la réparation et à la maintenance de l'outil de production . Cela s'appuie sur les recommandations du service après-vente du fabricant et constitue une rubrique d'investissement. F) Le taux d'intérêt de l'investissement Il repose sur une moyenne annuelle lissée des intérêts de la dette H) Le seuil de rentabilité Le seuil de rentabilité peut être calculé par grappe par an de la façon suivante : • Le ratio coût-bénéfices Le ratio coût-bénéfices (BCR) est un ratio obtenu par la division du chiffre d'affaires brut par le montant investi plus les charges d'exploitation. Pour un investissement pertinent, le BCR doit d'être d'une grandeur plus élevée pour montrer que l'investisseur est en train d'entrer dans ses fonds. Inversement, un BCR inférieur à 1 démontre que l'investissement n'était pas aussi rentable que prévu. Rice Knowledge Bank, © BYNc traduit de l'anglais au français par AFROBUSINESSER

Comment choisir une variété de riz pour un produit fini impeccable ?

Il faut utiliser une semence saine et adaptée localement pour avoir une bonne production à rendement élevé avec une valeur commerciale alléchante sur le marché. Chaque pays producteur doit mettre à la disposition des producteurs locaux une liste de variété en vogue. L'IRRi fournit une petite quantité de semences à la demande des individus et des organisations aux fins de formation, tests et duplication. Les variétés de riz auquel vous devez vous intéresser devrait : - Avoir des grains de bonne qualité ( spécialement pour la cuisson, la couleur, la forme des grains, le goût, le parfum , taux de grains après blanchissage) - Avoir un prix de vente élevé sur le marché - Avoir un potentiel de production optimum et stable à travers les saisons - Avoir une capacité de tallage maximale afin de circonscrire la coexistence avec les mauvaises herbes - Avoir une bonne capacité de résistance ou tolérance aux maladies locales, insectes et autres aléas ( inondations et sécheresse)de la zone - Avoir une bonne durée de maturation adaptée à la saison Évitez les variétés très précoces ou tardives par rapport aux calendriers de cultures locaux ou aux champs environnants pour minimiser l'action des nuisibles ( ex: oiseaux) et les problèmes de croissance durant les moments difficiles dans la zone ( les espèces tardives peuvent manquer d'eau au moment de la croissance ou du développement des épis) - Avoir de la résistance face au choix d'une technique culturale. Les facteurs influençant la gestion de la production tels que le type de sol, la technique culturale ( quelques variétés sont bonnes pour le semis direct), l'efficience de la fertilisation, la pluviométrie, le climat, la pression des maladies, devraient être pris en compte lors du choix de la variété de semences. Source : IRRI, Knowledge Bank ©By NC, Traduit de l'anglais au français par Afrobusinesser

Voici comment optimiser la vente de ses bananes plantains

La production annuelle de la Côte d'Ivoire en bananes plantains est de 700000 à 900000 tonnes. Ladite culture prend 12 à 15 mois pour fructifier. Les zones de culture sont le sud, sud-ouest, sud-est, centre-ouest et centre-est avec une grande propension pour l'est dont c'est un aliment de base. Abidjan est l'un de ses grands centres de commercialisation et de consommation. l'Eldorado que tout planteur voudrait conquérir. Toutefois, la périssabilité de ladite denrées alimentaires combinée à de mauvaise offre sont les causes principales des fiascos commerciaux qui en résultent. Notre article vous guidera sur comment éviter ces faux pas. A) Technique de récolte Il faut sectionner le faux tronc à environ 3/4 du bananier plantain ( le plant se plie, le régime ne touche pas le sol). Il faut couper le régime à portée de main. B) Conservation Le régime doit être coupé à maturité (le régime présente un doigt mûr), soit 90 jours après la floraison: la conservation est de 15 jours maximum. Ou bien récolter à maturité physiologique soit 70 jours après la floraison, la conservation est prolongée ainsi de 10 à 15 jours. C) Stockage - Eviter les chocs mécaniques et les désordres physiologiques des fruits qui favorisent le mûrissement rapide des fruits. - Éviter de conserver les bananes mûres avec les bananes vertes. - Stocker les fruits mûrs de préférence en atmosphère riche en gaz carbonique ou en basse température (14°c) D) Transport Pour protéger les régimes des chocs mécaniques lors des transports, - Déposer les régimes dans des plateaux tapissés de mousse - Éviter d'entasser les régimes et protéger les fruits E) Marketing et vente À l'approche des 70 jours, débuter le démarchage commercial en proposant divers tarifs selon que l'on vienne acheter bord champ ou soit livrer. Il faut également pour lutter contre une abondance de produits, espacer votre ensencement en allant de 25000 mètres carrés en 2500 mètres carrés puis de 5000 à 5000 mètre carrés en vue de tenir en haleine votre clientèle. Il faut privilégier la transformation de la banane plantain si nous ne disposons pas de chambre froide. Les sous-produits que nous devons en extraire seront la farine de bananes qui servira durant la période de soudure à faire du foutou, du kabato ou sera utilisée dans l'alimentation infantile. La fourniture de chips déjà grillés que nous vendrons en gros en cas de surabondance ou de manque de temps ou au détail en cas de la mise en place d'un service de vente. Nous proposerons également des pâtes prêtes à l'emploi pour les grillades de beignets de bananes ou klaklos ou de bananes plantains déjà coupés en rondelles ou lamelles pour des chips à grillés par des tiers et de la confiture de bananes pour les petits-déjeuners et goûter et des cossettes à broyer.